Et si tout était interface, connexion ?

Beaucoup de travaux que nous engageons concernent des interfaces, des connexions au sens propre du terme. Ainsi envoyer automatiquement un mail par EDI pour chaque colis transmis à un transporteur.

Ou encore un mécanisme de serveur de licences qui répond à un logiciel client, pour savoir si le Client physique s’est acquitté de la licence.

D’autres sont des mécanismes de traduction d’une chose en une autre : par exemple transcrire une facture contenue dans une base de données en un document PDF. Cette translation d’un format vers un autre est elle aussi interface, connexion.

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Certains logiciels sont en eux-mêmes une interface de connexion ou d’interconnexion : c’est le cas par exemple d’une interface utilisateur mettant un oeuvre un espace de discussion (ou « chatroom ») entre tous ses utilisateurs, réalisée sous forme de prototype technologique« React » en quelques lignes de code.

Le terme même d’interface utilisateur employé ci-dessus est édifiant : en dehors du problème intrinsèque auquel on s’attaque avec la programmation (calculer le meilleur itinéraire entre Kuala Lumpur et Bangkok, décrypter des codes secrets produits par une machine Enigma, etc.), il y a l’intéressant travail qui consiste à acquérir et restituer des données à l’utilisateur. Dans certains cas c’est la part la plus difficile.

Bref. Tout ceci pour appuyer la tendance suivante : le travail de conception et développement informatique évolue vers toujours moins de contenu intrinsèque et toujours plus d’interfaces. Un exemple : quand on parlait d’Intelligence Artificielle dans les années 80, on pensait à coder un moteur d’inférence. Dans les années présentes (2019..), quand on parle d’Intelligence Artificielle, quelques lignes de code dans un langage usuel permettent de se faire la main avec des librairies de réseaux neuronaux disponibles librement (et plus à la mode que les moteurs d’inférence).

Le mode de pensée qui accompagne ce mouvement est celui d’une plus grande ouverture. Notre métier consiste de plus en plus à qualifier des composants, c’est-à-dire reconnaître leur portée, leurs limites, leur destinée probable, pour savoir si on les intègre ou non à tel ou tel projet. Une fois qualifiés, il reste à les intégrer : un travail d’Interface, de Connexion.

Citations : 
“ Tout est dans tout, et réciproquement ” (Pierre Dac)
Et pour rattraper la précédente : 
“ L’être est, et le non-être n’est pas ” (Parménide).